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... une porte d'entrée vers la poésie

Les écritures du réel...

Résidence au Théâtre Gérard Philippe de Frouard
Scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées
2013-2015

LA MACHOIRE 36 et le TGP: s'apprivoiser, le temps comme compagnon artistique
 

 

Depuis sa création en 1998, La Mâchoire 36 travaille sur un aller-retour entre les Arts Plastiques et le théâtre et l'écriture.

Ce dialogue ouvert constitue l'identité première de la compagnie. Cette identité trouve son expression dans une recherche constante autour de ce que l'on peut appeler « les écritures  du réel », c'est à dire un travail d'écriture et de recherche axé sur l'humain qui s'enrichit de la rencontre avec l'autre en prise avec notre réel.

 

Le rapport au réel commence toujours par ce que nous appellerons l'apprivoisement. S'apprivoiser, c'est avant tout quelque chose qui se passe d'une personne à l'autre de façon réciproque. Il est ici question pour nous de partage.

 

Partant de cette ligne de fond, a compagnie n'a eu de cesse de privilégier la recherche, l'expérimentation dans de nouveaux territoires tant physique qu'intellectuel. C'est ainsi que nous avons créé des spectacles de rue, des spectacles en jardin, des spectacles en salle. La préoccupation était de toujours questionner à nouveau le sens de notre travail en regard du propos à défendre, dans une cohérence de pensée et d'espace.

 

Dans les différentes aventures soutenues par des personnes et des structures plus ou moins différentes, nous avons eu une personne d'une constante bienveillance et d'une confiance sans cesse renouvelée : Philippe Sidre. Qu'il s'agisse de son implication dans Scènes et Territoires en Lorraine, comme aujourd'hui dans celle du TGP de Frouard.

Durant toutes ces années, nous nous sommes apprivoisés. Nous avons appris à nous connaître dans une confiance mutuelle grandissante.

 

Notre histoire avec le TGP se tisse dès l'arrivée de Philippe Sidre comme directeur du théâtre au travers de la programmation de spectacles et d'exposition mais aussi des actions menées sur le territoire :

  • en 2007 un travail avec les habitants de Frouard autour de la question de la cicatrice et de la blessure,

  • en 2008 un atelier d'action culturelle au lycée professionnel de Pompey

  • sur la saison 2011/2012, une résidence artistique au Collège Jean Lurçat de Frouard initié par le Conseil Général de Meurthe et Moselle, le Rectorat et le TGP.

 

La proposition de Philippe Sidre et du TGP de nous accueillir en résidence régionale sur trois années, fut pour nous une sorte de point de mire à la confiance mise en notre travail. Implanter pendant trois ans La Mâchoire 36 sur le territoire de Frouard, ce fut permettre à la compagnie de creuser ses questionnements autour des écritures du réel tout en s'inspirant d'un territoire d'une grande richesse humaine que nous connaissons un peu pour l'avoir rencontré ponctuellement au cours des dernières années.

 

Une résidence artistique de trois ans, c'est une rencontre avec un théâtre, une équipe, un fonctionnement, un environnement, un territoire. S'apprivoiser, c'est s'inscrire de fait dans la durée. C'est prendre le temps, ce temps si précieux dans le travail de La Mâchoire 36, au cœur de nos préoccupations et du fondement même de notre démarche artistique.

Une telle proposition est si précieuse à notre époque où tout va vite et où l'efficacité et la maîtrise affaiblissent la réflexion, la recherche et la rencontre.

 

Ainsi s'est créée la possibilité de nous ouvrir à de nouveaux espaces, à de nouvelles rencontres et à inventer de nouveaux modes de créations.

 

Estelle Charles, metteure en scène et Fred Parison, plasticien; co-directeurs de La Mâchoire 36.

- La première année fut consacrée à la question du dispositif scénographique comme créant du sens à partir de la question de la forêt. La forêt pensée comme lieu de circulation, de refuge, de transfert, d'enfance. Nous nous sommes interrogé sur la façon dont le dispositif scénographique peut, mis en regard avec une matière textuelle, créer une dramaturgie du visuel.

 

Une résidence en trois temps:

 

 

 

- Dans un deuxième temps, nous avons questionné notre rapport au son. Comment le son, qu'il soit celui des objets, issu de machines sonores, celui d'une voix ou d'instrument de musique, peut-il être porteur de sens et venir renforcer un point de vue sur un texte ? Afin de permettre cette mise en regard, nous avons travaillé autour des questions du voyage et du déplacement.

 

- La troisième année est consacrée à une recherche autour de la lumière. La lumière, qu'elle soit issue d'une ampoule, d’un projecteur diapositives, de vidéo, est un élément de langage scénique déterminant. C’est par sa présence ou son absence que l'on choisit de rendre visible et sensible ce qui est raconté sur un plateau de théâtre.

 

Articles de presse:

L'Est Républicain - Nancy / 09 août 2013 (lire ici)

L'Est Républicain - Nancy / 04 octobre 2013 (lire ici)

L'Est Républicain - Frouard / 14 mai 2014 (lire ici)

 
 
 
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